Ovaires et infertilité

Les ovaires font partie de l’appareil reproducteur féminin interne. De par leur rôle dans la reproduction, les affections qui touchent cet organe sont susceptibles d’impacter la fertilité féminine et de nécessiter dans certains cas une aide médicale à la procréation.

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Ovaires: définition

Au nombre de 2 et de forme oblongue, les ovaires se situent de part et d’autre de l’utérus, dans la cavité pelvienne. C’est au niveau des ovaires que les ovocytes, cellules reproductives féminines, sont produits lors de la vie foetale et ensuite libérés de la puberté à la ménopause. Les ovaires produisent également des oestrogènes et la progestérone, deux hormones sexuelles impliquées dans le cycle menstruel.

Chaque mois, un ovule est libéré par l’un des deux ovaires avant d’être transporté vers l’utérus ( par les trompes de Fallope). En l’absence de grossesse, le cycle recommence.

Avec l’âge, la réserve ovarienne diminue progressivement, ce qui affecte les chances de la femme de tomber naturellement enceint ou par assistance médicale enceinte.

La réserve ovarienne

A l’heure actuelle, il est communément admis que les ovocytes au sein des ovaires sont fabriqués lors de la vie foetale et constituent la réserve ovarienne.

A la naissance, il y a un stock qui est d’environ 1 millions de follicules primordiaux au sein desquels siègent les ovocytes.
Au fur et à mesure de la vie, ce nombre va diminuer jusqu’à la ménopause avec une baisse plus importante à partir de 37 ans.
Au-delà de la quantité d’ovocytes, la qualité ovocytaire diminue aussi avec l’âge, cela se manifeste par de plus fortes chances d’infertilité, de fausses couches et d’anomalies chromosomiques foetales (par exemple la trisomie 21).

Cette réserve ovarienne, évaluée notamment par le dosage de l’AMH dans une prise de sang et la réalisation d’une échographie pelvienne avec compte des follicules antraux n’est pas prédictive de chances de grossesse spontanées, mais de la réponse ovarienne lors d’une stimulation pour réaliser une fécondation in vitro ou une congélation ovocytaire.

Cette baisse de la réserve ovarienne peut être variable d’une femme à l’autre. Un antécédent familial de ménopause précoce doit conduire à son évaluation en dehors d’un projet de grossesse pour pouvoir si besoin mettre en place un processus de congélation ovocytaire.

Les pathologies ovariennes qui peuvent toucher la fertilité

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Il s’agit de la cause la plus fréquemment à l’origine d’une infertilité féminine chez les femmes en âge de procréer.

Certains critères cliniques et radiologiques permettent de poser le diagnostic de SOPK, suite auquel un plan thérapeutique est déterminé en fonction de la symptomatologie et de l’éventuelle infertilité associée.

L’insuffisance ovarienne

L’insuffisance ovarienne implique un dysfonctionnement de l’activité ovarienne. En effet, la réserve ovarienne est altérée, ainsi que la production d’hormones sexuelles.

L’insuffisance ovarienne peut être d’origine primitive ou secondaire (faisant suite à un traitement par chimiothérapie à titre d’exemple). Devant des anomalies inexpliquées des cycles menstruels associées à un bilan hormonal altéré, il faut penser à une insuffisance ovarienne prématurée.

La prise en charge de la fertilité est proposée aux patientes qui souffrent d’une insuffisance ovarienne associée à une infertilité, et se base souvent sur un traitement hormonal substitutif ainsi que sur la procréation médicalement assistée (PMA).

L’endométriose

L’endométriose signe la présence d’endomètre ou muqueuse utérine ailleurs qu’au niveau de l’utérus. Si cette pathologie peut être asymptomatique, elle est souvent à l’origine de règles douloureuses et est parfois susceptible d’impacter la fertilité féminine. Les traitements proposés pour l’endométriose diffèrent en fonction de la forme de la maladie ainsi que de son impact sur la qualité de vie et sur la fertilité.

Autres causes

Des maladies générales peuvent également être à l’origine d’une perturbation des cycles et seront éliminées par des examens complémentaires. A titre d’exemple, seront recherchées :

  • une obésité
  • une carence nutritionnelle ou une anorexie
  • une dysthyroïdie
  • une hyperprolactinémie …

Examens des ovaires

Examen clé en imagerie de l’appareil génital féminin, l’échographie pelvienne est réalisée en première intention devant la suspicion d’une pathologie qui concerne les ovaires.

Des dosages hormonaux sont également faits en première intention (LH, FSH, oestradiolémie, AMH, TSH, Prolactinémie)

Le Dr Krief, spécialiste de la fertilité, vous explique chaque étape du parcours diagnostique et thérapeutique.

Avoir un bébé avec avec une pathologie aux ovaires

Les pathologies ovariennes ne sont pas synonymes d’infertilité. Devant certains symptômes tels que d’une perturbation des cycles menstruels, des règles douloureuses, des saignements inhabituels ou encore une infertilité, il est important de consulter un spécialiste afin de faciliter la précocité du diagnostic et l’établissement d’une prise en charge rapide.

Dans le cas d’une infertilité, le Dr Krief vous détaille les différentes possibilités thérapeutiques ainsi que les modalités et étapes de chacune d’entre elles.