Infertilité inexpliquée

En France, environ un couple sur sept consulte pour des troubles de la fertilité. Si certains cas sont expliqués par une mauvaise qualité de sperme chez l’homme ou des troubles de l’ovulation chez la femme, dans 15 à 30% des cas aucune explication étiologique n’est trouvée. On parle alors d’infertilité inexpliquée lorsqu’un couple ne parvient pas à concevoir un enfant après un an de rapports intimes réguliers et non protégés et que son bilan de fertilité est normal.

L’infertilité inexpliquée peut se traiter par différentes techniques, notamment la stimulation ovarienne contrôlée ou par des techniques de procréation médicalement assistée (PMA). La prise en charge de l’infertilité inexpliquée dépend de l’âge de la femme, de la durée de son infertilité ou de son type d’infertilité.

Si aucune grossesse ne survient, une technique de procréation médicalement assistée (PMA) peut être envisagée, d’abord une insémination artificielle puis une fécondation in vitro (FIV), si l’insémination artificielle ne fonctionne pas au bout d’un à trois cycles. 

L’insémination artificielle consiste à injecter du sperme dans la cavité utérine au moment de l’ovulation, sans qu’il n’y ait eu de rapport sexuel. A l’inverse, dans le cadre d’une FIV, le procédé de la conception est mimé en laboratoire et sera transféré à la femme une fois fécondé. Après une FIV, les chances pour un couple souffrant d’infertilité inexpliquée d’avoir un enfant sont de 40,4%.

Un accompagnement psychologique peut également être proposé aux patients. Les spécialistes suivant les patients pourront les interroger et permettront de faire émerger d’éventuels traumatismes enfouis et d’essayer de comprendre les blocages qui font que la grossesse ne fonctionne pas.