Bilan hormonal début de cycle: bilan d’infertilité

Une difficulté à concevoir un enfant définit l’infertilité et indique la réalisation de certaines explorations complémentaires.

Suite à un interrogatoire exhaustif ainsi qu’un premier examen clinique,  un bilan hormonal féminin effectué au début du cycle menstruel va constituer l’un des examens paracliniques de première intention.

Bilan hormonal | bilan hormonal infertilité| Gynécologie et infertilité| Dr Fabien Krief | Paris

Pourquoi faire un bilan hormonal en début de cycle?

L’objectif du bilan hormonal est d’explorer la fonction endocrinienne féminine (l’axe gonadotrope) ainsi que d’évaluer la réserve ovarienne de la patiente.

Avec l’échographie, le bilan hormonal de début de cycle permet notamment l’évaluation de la réserve ovarienne.

Comment se déroule un bilan hormonal ?

Le bilan hormonal féminin est réalisé par une simple prise de sang effectuée dans un laboratoire. Il doit se faire entre J2 et J4 du cycle et en considérant que le premier jour du cycle correspond au premier jour des règles.

Profil hormonal demandé dans un bilan d’infertilité

Au cours de ce test sont dosés en première intention : 

  • La FSH, LH, E2, AMH pour évaluer la réserve ovarienne
  • La TSH permet d’évaluer la thyroïde
  • La Prolactine

Résultats d’un bilan hormonal: interprétations

Un taux élevé de FSH indique une faible réserve ovarienne et oriente vers une insuffisance ovarienne. Des taux constamment élevés de FSH sont en capacité de prédire la réponse à une éventuelle stimulation ovarienne.

Dans le cadre d’un SOPK ou syndrome des ovaires polykystiques, le taux de FSH est normal et le taux de LH habituellement élevé. 

La valeur de l’AMH prédit la réponse à la stimulation ovarienne et n’est pas un marqueur de fertilité.