Examens de seconde intention : bilan d’infertilité

Dans le cadre d’un bilan de fertilité et en fonction des particularités de chaque contexte, des examens complémentaires de première intention sont d’abord prescrits. Ce bilan initial comporte généralement une échographie pelvienne, un bilan hormonal, une hystérosalpingographie ainsi qu’un spermogramme.

Selon les résultats de ces examens initiaux, des explorations supplémentaires peuvent être indiquées.

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Hystéroscopie

L’hystéroscopie est un examen qui peut être à visée diagnostique ou thérapeutique (hystéroscopie opératoire). Il permet l’exploration de la cavité utérine à la recherche de fibromes, de malformations, de polypes ou d’adénomyose. Une hystéroscopie doit être réalisée en dehors des règles, idéalement entre le 5ème et le 14ème jour du cycle. 

Coelioscopie

La coelioscopie est une technique diagnostique et thérapeutique: elle peut en effet retrouver certaines affections qu’il sera possible de traiter sur le moment. La coelioscopie gynécologique permet aujourd’hui de réaliser plusieurs traitements de façon peu invasive, tels que le retrait d’un kyste, une hystérectomie, la prise en charge de lésions d’endométriose etc.

Dans le cadre d’une infertilité, la coelioscopie peut diagnostiquer et traiter la présence d’un fibrome volumineux, une endométriose ou encore une obstruction tubaire.

Analyse de la biochimie du sperme

Le liquide séminal contient les spermatozoïdes et est constitué par les sécrétions produites par les glandes annexes : vésicules séminales, prostate et

Les résultats de l’analyse biochimique de ce liquide spermatique oriente vers l’origine possible de l’infertilité masculine (obstruction épididymaire ou des canaux éjaculateurs, hypoandrogénie etc).

Une abstinence sexuelle de 5 jours doit être observée avant cet examen.

Dosage hormonaux

Dans certains cas, des dosages hormonaux supplémentaires peuvent être demandés en fonction du contexte: 

  • Dosage des hormones thyroïdiennes (T3 et T4) afin d’évaluer la fonction de la glande thyroïde et de l’hypophyse.
  • Dosage de la testostérone totale chez la femme. 
  • Inhibine B 

Echographie de l’appareil génital

Suite aux résultats du spermogramme, une échographie de l’appareil génital masculin peut être indiquée: l’objectif est d’évaluer l’état de la prostate et des testicules.

Fragmentation de l’ADN spermatique

La fragmentation de l’ADN spermatique permet de détecter l’altération du matériel génétique au niveau des spermatozoïdes (contrairement au spermogramme qui n’étudie pas l’état du matériel génétique). Un degré important de lésions diminue les chances d’obtenir une grossesse.

Examen génétique

L’infertilité peut faire suite à une anomalie génétique, d’où l’intérêt d’une étude de caryotype. Dans un contexte de fausses couches répétées ou bien de certaines anomalies au spermogramme (oligospermie, asthénospermie ou azoospermie) , un examen génétique doit être réalisé.

Parmi les causes les plus fréquentes d’infertilité génétique masculine: 

  • Le syndrome de Klinefelter :présence d’un chromosome X supplémentaire
  • Les microdélétions du chromosome Y: 
  • La mucoviscidose: cette pathologie chronique provoque dans la plupart des cas une infertilité masculine par le biais d’une azoospermie excrétoire.
  • Une translocation Robertsonienne

Des analyses génétiques spécifiques peuvent être demandées devant le contexte et les résultats des différents examens complémentaires.