Infertilité

L’absence de grossesse spontanée après 12 mois de rapports sexuels réguliers et sans contraception définit l’infertilité du couple. Si la prévalence de l’infertilité augmente avec l’âge de la femme, différents autres facteurs peuvent en être responsables.

Le traitement est déterminé suite au bilan d’infertilité et en fonction du diagnostic posé.

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Les causes possibles d’une infertilité

La première consultation pour infertilité revêt une importance particulière. Le Dr Krief, spécialiste de la fertilité, s’entretient avec vous, recherche les éventuels facteurs de risque d’infertilité ainsi que les antécédents médicaux-chirurgicaux du couple. La réalisation d’un bilan de fertilité ciblé permet ensuite de poser un diagnostic et un plan de traitement adapté.

Utérus

Certaines pathologies qui touchent l’utérus sont susceptibles d’altérer la fertilité. La présence de fibromes utérins (particulièrement de nature sous-muqueux) ou une malformation utérine (telle qu’un cloisonnement de l’utérus ou bien un utérus bicorne) peuvent empêcher l’obtention d’une grossesse spontanée. Parmi les examens complémentaires, une échographie pelvienne, une hystérosonographie ou encore une hystéroscopie peuvent être prescrits en fonction des particularités de chaque cas.

Trompes

L’atteinte des trompes de Fallope est susceptible d’engendrer une infertilité tubaire. La plupart du temps, les infections sexuellement transmises ou IST altèrent la perméabilité des trompes ou causent une dilatation tubaire. La rencontre entre l’ovule et les spermatozoïdes ainsi que la fécondation deviennent plus difficiles. Il est aussi possible de diagnostiquer une endométriose tubaire dans le cadre d’un bilan d’infertilité.

Ovaire

Les gamètes femelles ou ovules ou ovocytes sont libérés par les ovaires. Tout dysfonctionnement ovarien est donc susceptible d’impacter la fertilité. Le syndrome des ovaires polykystiques perturbe le cycle menstruel avec une irrégularité ou une absence totale de règles. Lorsqu’un SOPK est compliqué d’infertilité, le Dr Krief vous oriente vers les différents traitements de procréation médicalement assistée envisageables. Les ovaires peuvent aussi être concernées par l’endométriose à travers la présence d’endométriomes. Par ailleurs, l’insuffisance ovarienne peut se manifester par une perturbation du cycle menstruel, peut être responsable d’une infertilité, d’où l’importance d’un diagnostic précoce de cette pathologie.

Troubles sexuels

Si les troubles sexuels peuvent être à l’origine d’une infertilité, ils peuvent également en être la conséquence. En effet, lorsque le couple est confronté à un diagnostic d’infertilité, la souffrance engendrée impacte souvent l’intimité et la sexualité. La dysfonction érectile, certaines malformations congénitales ainsi que les troubles de l’éjaculation peuvent causer une hypofertilité voire une infertilité. Chez la femme, la dyspareunie (rapports sexuels douloureux), symptôme souvent retrouvé dans le cadre d’une endométriose, peut être responsable d’une diminution des chances de concevoir naturellement un enfant.

Infertilité inexpliquée

Lorsque le bilan d’infertilité ne permet pas de retrouver une cause à l’absence de grossesse spontanée, et ceci après 12 mois de rapports réguliers et sans contraception, on parle d’infertilité inexpliquée. Le Dr Krief, spécialiste de la fertilité, vous explique quelles sont les solutions de PMA qui peuvent vous être proposées dans ce cas.

Bilan d’infertilité

Au terme d’une première consultation pour infertilité et après un examen complet, le Dr Krief discute avec vous des examens complémentaires à réaliser, et ceci en fonction des spécificités de chaque cas et des suspicions diagnostiques.

Echographie pelvienne

Souvent indiquée en première intention, l’échographie pelvienne permet l’exploration de l’utérus et des ovaires.
Par ailleurs, lorsqu’elle est pratiquée au 2ème ou 3ème jour du cycle et par voie endovaginale, l’échographie pelvienne permet une évaluation de la réserve ovarienne. Cet examen peut aussi visualiser une malformation utérine qui peut être à l’origine de l’infertilité.

Bilan hormonal début de cycle

Réalisé de manière générale en début du cycle, le bilan hormonal consiste à doser les hormones impliquées dans le contrôle de la fonction reproductrice féminine:

  • La FSH
  • LH
  • Oestradiol
  • AMH

Ce bilan endocrinien peut orienter vers un dysfonctionnement ovarien tel qu’une insuffisance ovarienne.
D’autres hormones peuvent être dosées en complément, et ceci en fonction des signes d’appel cliniques.

Hystérosalpingographie

Examen radiologique, l’hystérosalpingographie explore l’utérus ainsi que la perméabilité des trompes de Fallope. L’hystérosalpingographie permet de diagnostiquer une obstruction tubaire, l’une des causes les plus fréquentes de l’infertilité féminine.

Spermogramme

Le spermogramme est un examen essentiel qui analyse différents paramètres des spermatozoïdes : nombre, mobilité, vitalité, forme etc. Cet examen permet de caractériser les infertilités masculines.

Examens de 2ème intention

Si les examens de première intention ne sont pas concluants, une batterie d’examens de seconde intention peut être indiquée:

  • Une hystéroscopie
  • Une analyse biochimique du sperme
  • Des dosages hormonaux
  • Une échographie de l’appareil génital masculin
  • Une étude la fragmentation de l’ADN spermatique
  • Un examen génétique

Quand consulter un médecin pour votre infertilité ?

Aujourd’hui, il est recommandé de consulter un spécialiste de la fertilité au bout d’un an (6 mois après 35 ans) de rapports sexuels réguliers et sans contraception, sans obtention de grossesse naturellement.