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Les fausses couches spontanées du premier trimestre concernent 10 à 15% des grossesses. Elles sont le plus souvent isolées avec un seul épisode au cours de la vie d’une femme mais cela peut être très douloureux à vivre. Dans cet article, nous explorerons comment les déceler et comment réagir.
Une fausse couche, également appelée avortement spontané, est la perte d'un fœtus avant la 20e semaine de grossesse. Ce phénomène est malheureusement assez courant, touchant environ 10 à 20 % des grossesses connues. Les causes d'une fausse couche sont variées et peuvent être attribuées à des facteurs génétiques, des problèmes de santé de la mère, des anomalies utérines ou des infections, entre autres. Bien qu'il soit souvent difficile de déterminer la cause exacte, comprendre les différentes raisons potentielles peut aider à mieux gérer et prévenir ce drame pour les futures grossesses.
On parle communément de fausse-couche naturelle lorsqu’une grossesse s’arrête précocement spontanément avant 14 semaines d’aménorrhée (SA). Cela arrive dans 10% à 15% des grossesses. Une fausse-couche tardive correspond, quant à elle, à l’expulsion spontanée d’une grossesse entre 14SA et 22SA. Le terme de 22SA a été fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé comme la limite à partir de laquelle le fœtus est considéré comme viable. Au-delà de ce terme, on parle donc d’accouchement prématuré. Les fausses couches tardives sont des évènements plus rares, dans cet article nous discuterons uniquement des fausses couches précoces.