Qu’est-ce que l’AMP ?
L’Assistance Médicale à la Procréation (AMP ou PMA) comprend toutes les techniques médicales qui ont pour but d’aider les couples ou personnes ayant des difficultés à concevoir.
Qu’est-ce que l’AMP ?
L’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) est un ensemble de pratiques médicales permettant de surmonter les obstacles à la conception. Elle inclut l’insémination artificielle, la fécondation in vitro, le don d’ovocytes et de sperme, toutes visant à accompagner les couples, femmes seules ou couples de femmes dans leur projet parental.
Qui peut avoir recours à l’AMP ?
En France, actuellement, l’AMP est possible pour les couples hétérosexuels sous conditions d’âge (moins de 43 ans chez la femme, moins de 60 ans chez l’homme), aux femmes seules avant 43 ans, et aux couples homosexuels femmes.
Chaque technique utilisée a son indication et une faisabilité discutée en consultation après une information la plus complète possible. Aussi, une évaluation sera faite en consultation afin d’identifier des problèmes de santé qui rendraient une grossesse dangereuse, en faisant le maximum pour prévenir les complications d’une éventuelle possible future grossesse.
Quelles sont les techniques d’AMP ?
La technique sera choisie en fonction du dossier du couple ou de la patiente.
L’insémination artificielle consiste à introduire au moment de l’ovulation des spermatozoïdes (du conjoint ou d’un donneur) préalablement préparés au laboratoire. Elle est indiquée notamment en cas d’infertilité inexpliquée et de pathologie du col utérin (conisation).
La fécondation in vitro comprend une phase initiale de stimulation ovarienne par l’utilisation d’injection quotidienne. Une surveillance par échographie et prise de sang est ensuite mise en place. Environ 14 jours après le début du traitement, on procède au recueil des ovocytes au bloc opératoire à l’aide d’une sonde d’échographie vaginale avec une aiguille. Les ovocytes obtenus sont ensuite mis au contact des spermatozoïdes (du conjoint ou d’un donneur) au laboratoire. Lors d’une ICSI, une manipulation supplémentaire est faite, elle consiste à injecter directement un spermatozoïde dans chaque ovocyte (en cas d’importante anomalie du sperme). Si un ou plusieurs embryons obtenus évoluent normalement jusqu’au 5° jour (stade blastocyste), il sera replacé dans l’utérus. Le reste des embryons sera congelé en cas d’échec ou pour une future grossesse.
Le don d’ovocyte consiste en cas notamment d’insuffisance ovarienne ou de multiples échecs en AMP à utiliser un ovocyte d’une donneuse qui sera fécondé puis remis dans l’utérus de la femme en désir de grossesse.
Quelles sont les étapes d’un parcours AMP ?
En premier lieu, la consultation initiale avec le recueil de l’historique médical du couple, du délai d’infertilité, de la régularité des cycles notamment vont permettre de réaliser des examens complémentaires en vue de trouver une potentielle cause à cette infertilité.
Classiquement le bilan de première intention comprend :
- Pour la femme : une prise de sang avec analyse hormonale et une recherche d’infection sexuellement transmissible, une évaluation de la perméabilité des trompes, une échographie pelvienne
- Pour l’homme : une prise de sang (recherche d’infection sexuellement transmissible) ainsi qu’une analyse du sperme (spermogramme)
Suivant les résultats d’examen une technique la plus adaptée possible sera mise en place après discussion et information de la patiente ou du couple.
Chaque étape est cruciale et nécessite un accompagnement personnalisé pour soutenir les patients dans leur parcours, tant sur le plan médical que psychologique avec un échange en consultation le plus détaillé possible.
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Nos échanges avec les internautes
Mady
Publié le novembre 29, 2024
Bonsoir, je suis une femme de 35 ans et je n’arrive pas à tomber enceinte malgré mes efforts pendant plusieurs années. Après des examens, on m’a diagnostiqué des problèmes de fertilité, notamment des ovaires polykystiques. Mon mari et moi avons décidé de recourir à la FIV. Je voudrais savoir si la FIV est la meilleure option dans mon cas, ou s’il existe d’autres traitements à considérer avant de passer à cette procédure ? Merci beaucoup pour votre aide.
Dr Fabien Krief
Publié le décembre 10, 2024
Chère Madame,
La FIV n’est pas le traitement du syndrome des ovaires polykystiques en première intention. Tout dépend de votre dossier qui est à étudier dans sa globalité.
Je vous souhaite le meilleur pour bientôt,